Un week-end sur la Côte de granit rose

 

Ce WE avec Chéri nous avons fêté nos noces de coton, l’occasion parfaite pour abandonner les enfants et utiliser la Wonderbox qu’un couple d’amis nous avait offert.

Nous sommes donc partis en Bretagne profiter de deux jours ensoleillés sur la Côte de granit rose (Aod ar vein ruz).

 

Nous sommes ensuite passés par Saint-Brieuc pour une promenade matinale sur le sentier des douaniers.

 

Tous les ingrédients étaient réunis pour passer un WE génial : Soleil, promenades très sportives, paysages superbes (dignes du Sud de la France avec une mer turquoise et certaines plages bordées de palmiers)…

Si tu ne connais pas la Côte de granit rose, ces photos vont forcément te donner envie d’y aller ! D’ailleurs, à ce propos, je rappelle que les photos sont petites dans l’article mais, oh magie, si tu cliques dessus elles deviennent toutes grandes… Et même que tu peux les faire défiler ! ;-)

 

Durant tout le séjour, nous avons pensé à mon frère qui, bien loin des plages ensoleillées, passait le WE à la maison avec le petit dernier. Il a du respecter les rituels du matin (biberon ni trop chaud ni trop froid, petite couverture sur les jambes avec les pieds bien en dessous…), accéder aux demandes (avec parfois besoin d’une petite traduction entre deux)… En plus il était malade le pauvre !

 

Nous, par contre, nous avons passé deux super journées. On en a profité à fond et je crois que, pour l’instant, ce WE arrive en tête de nos plus chouettes escapades (avec quelques autres parisiennes) !

 

 

J’ai fait une liste de tout ce que nous avons fait pendant ces deux jours et qui contribue à ce classement :

 

Dans la voiture :

– Nous avons profité d’un trajet de 5 heures sans avoir 4 enfants à l’arrière qui se chamaillent, ont envie de faire pipi, ont faim, soif… etc…

– J’ai laissé Chéri gérer seul la route (ce n’est pas que je suis nulle en orientation : je sais lire une carte, il me faut juste beaucoup de temps pour ça ^^) et j’ai attendu qu’on arrive

– Il m’a fait ses fameux jeux de mots, que lui seul sait faire. J’ai ri (oui je suis bon public).

– J’ai voulu écouter de vieux trucs (ceux que je mets systématiquement lorsque nous faisons de longs trajets), Chéri a dit « Rooohh, ppffff, pas encore… ». J’ai mis autre chose et j’ai chanté (mal).

 

Nous sommes arrivés à Perros-Guirec devant une plage ma-gni-fi-que ! Du sable blanc, une mer turquoise… La plage de Trestrignel.

– J’ai dit « ooohhh ! c’est beau !!!!! »

 

Nous sommes promenés en regardant la mer en contrebas.

Nous avons vu de superbes hôtels avec des chambres au dessus de la mer (300 € la nuit) .

– J’ai dit « Un jour on reviendra peut-être dormir ici ». (il faut toujours avoir des rêves ^^)

 

Nous avons fait un tour dans le village fleuri avec des maisons en pierre, typiquement bretonnes.

– J’ai dit « Ca doit être chouette d’habiter ici » Et : « Il faut qu’on revienne avec les enfants »

– J’ai vécu un grand moment d’aventure en descendant, au hasard, un chemin plein de fougères pour accéder à une petite plage.

Mes cheveux se prenaient dedans, j’avais l’impression que l’une de ces épeires dégoutantes qui tendent leurs toiles partout étaient en train de me grimper dans le dos.

J’ai vécu le danger. Comme Indiana Jones.

 

Nous sommes arrivés sur une jolie plage de rochers. Nous avons profité de la vue, c’était super joli.

Et il a fallu repartir… En passant par les fougères (roh pppfff)

 

Nous avons continué plus loin. Nous sommes arrivés à la plage de Trestraou avec ses palmiers.

Superbe !

 

Nous avons pris le sentier des douaniers pour accéder (entre autres) à la pointe de Ploumanac’h. Nous n’avons pas triché et sommes allés jusqu’au bout : 4.5 km (plus le retour) mais nous avons fait des détours.

Nous sommes descendus sur des plages de rochers, avons escaladé encore et encore.

 

J’ai ramassé des cailloux pour les 3 grands (je n’en ai pas ramené à Artus, des fois qu’il aurait l’idée de les manger)

Drôle d’idée ? Et bien systématiquement, où qu’on aille, les enfants ramassent des cailloux. Amaël a commencé une collection et Eloane, la créative, dessine dessus.

Et puis bon… Ils remplissent sans cesse mon sac à mains de cochonneries en tout genre (vieilles plumes dégoutantes, feuilles mortes…), ce n’est qu’un juste retour des choses ! ^^

J’ai cherché des pierres en 3 exemplaires à chaque fois pour éviter (dans l’ordre) : Négociations douteuses avec la plus petite pour qu’elle cède sa plus belle pierre, refus, haussement de ton, menaces, cris et sans doute vol pur et simple.

 

 

Nous sommes remontés, en prenant cette fois un escalier…

 

Nous avons fureté, à droite, à gauche et avons vu le paysage qui commençait à changer.

 

Les énormes pierres de granit rose, érodées par les embruns et par le temps (elles ont quand même 300 millions d’années) ont des formes très particulières.

 

Parfois on dirait qu’elles sont posées en équilibre et qu’elles risquent à tout moment de tomber.

 

Nous avons quitté à nouveau le sentier des douaniers pour descendre sur une petite plage avec une eau particulièrement turquoise.

Nous avons regardé des plongeurs se mettre à l’eau (les chanceux)

J’ai ramassé des cailloux. Encore. Mais pas les mêmes !

 

Nous avons repris le chemin.

 

Nous avons regardé de près l’ancienne poudrière, les pierres…

 

A Pleumeur-Bodou nous avons vu le bateau des sauveteurs en mer se faire remorquer et rentrer, sous l’oeil attentif des badauds (dont nous).

 

Nous sommes allés jusqu’au bout du chemin.

– J’ai dit « Si on veut rentrer avant la tombée de la nuit, on a intérêt à repartir tout de suite et ne plus s’arrêter ». Et puis : « J’ai faim. Je mangerai bien un kouign Amann« .

Nous sommes repartis d’un bon pas.

Nous sommes arrivés crevés à la voiture.

Avant de repartir nous avons acheté un kouign Amann pour mes parents, des crêpes, des caramels au beurre salés, des petits gâteaux bretons (tout ça pour mon frère et les enfants) et des galettes bretonnes (pour nous).

– Dans la voiture j’ai dit « Ca fait du bien de marcher comme ça » et je me suis endormie.

 

Le soir, au resto, nous avons trinqué à notre anniversaire, avons parlé et encore parlé.

– Nous nous sommes dit « on est bien »

– J’ai dit « au dessert je prends un Kouign Amann ». Il n’y en avait pas. J’ai dit « Je prends une crêpe au caramel au beurre salé ». Il n’y en avait pas non plus. J’ai mangé un tiramisu…

 

A l’hôtel j’ai dit « c’était une chouette journée ! » et je me suis endormie.

 

 

Le lendemain, sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés à Saint Brieuc.

La lumière du matin était jolie.

 

Nous avons repris le sentier des douaniers (il longe les côtes bretonnes sur plus de 1800 km), fortement escarpé par endroit.

– J’ai dit « Ca doit être chouette d’habiter ici » (aussi) . Et « Il faut qu’on revienne avec les enfants »

Je m’aperçois de plus en plus que je me verrais bien partout mais comme chez moi je me sens bien aussi, j’y reste !

 

J’ai regardé avec admiration ces coureurs grimper les côtes avec courage.

Je les admirais d’autant plus que je m’y étais déjà risquée il y a quelques temps et, à la fin, j’étais complètement HS, morte, crevée, contente d’arriver au bout…

 

D’ailleurs, il y a de cela 4 ans, en allant courir un dimanche matin, nous étions descendus par un petit chemin fort escarpé (la descente fait peur) et nous avions découvert une petite plage cachée. C’était un mois de mai ensoleillé et nous nous sommes baignés. C’est un bon souvenir.

Nous avons retrouvé le chemin (pfff !) et la plage. Malheureusement cette fois la marée était haute et nous n’avons pas pu la rejoindre. Dommage !

 

Nous avons continué notre promenade sportive et puis il a fallu faire demi-tour.

Et oui, toutes les bonnes choses ont une fin et on avait pas mal de route…

 

Dans la voiture j’ai dit « C’est bête si on avait un peu de temps on se serait arrêtés à Dinan pour manger un sandwich vite fait. Je ne connais pas Dinan. C’est pas grave, on s’arrêtera sur la route dans un Mac Do… »

Nous avons mangé dans un petit resto dans le quartier historique de Dinan.

 

Les maisons sont moyenâgeuses, c’est très joli. J’aurais bien aimé poussé plus la découverte mais l’escapade du WE a un inconvénient : elle ne dure qu’un WE. Il fallait donc rentrer.

– Au moment de repartir j’ai dit « Oh ! là bas il y a un château qui date du XIVème siècle ! »

Nous sommes allés voir le château…

 

Nous sommes repartis.

– J’ai du lire la carte. Devant mes indications incertaines, Chéri a dit « Bon. Il va sans doute y avoir des panneaux… »

– J’ai dit « C’était un WE génial ! »

– J’ai voulu écouter de vieux trucs. Chéri a dit « C’est ton anniversaire, mets ce que tu veux ».

– J’ai mis une chanson de circonstance : Roadhouse blues

Keep your eyes on the road, your hands upon the wheel…

– J’ai chanté.